Couple : Une autre définition de la fidélité – Rav Zamir Cohen
Peu de gens savent que la Émouna, la foi en Hachem, ne consiste pas uniquement à reconnaître l’existence d’un Créateur du monde. En effet, ils interprètent le terme « Émouna » comme étant synonyme de “foi”, c’est-à-dire simplement croire. En vérité, la Émouna, c’est en fait accorder sa confiance (Émoun) à D.ieu qui agit dans l’intérêt absolu de l’homme, après que ce dernier a accompli la part d’efforts qui lui incombe.
Dans le même registre, mais dans une perspective différente, être fidèle à son épouse, ce n’est pas seulement rester attaché à la sainteté du mariage, mais il s’agit aussi d’être à ses côtés à chaque moment où elle est en détresse, à l’instar d’une fidélité entre amis ou entre pays. Lorsque l’un d’eux est attaqué, son fidèle ami surgit toujours au bon moment et fait tout son possible pour protéger son ami de l’agression de son ennemi.
ÊTRE FIDÈLE
La fidélité du mari pour son épouse s’exprime à des moments où la femme se sent dans le désarroi à cause de sa belle-mère, de son travail, ou… à cause de son mari (eh oui !).
Le mari doit se tenir aux côtés de son épouse dans toutes ses difficultés et lui manifester son empathie, quels que soient ses sentiments et humeurs.
Ce principe est valable également dans la relation du fils qui épouse une femme, face à ses parents.
Il est dit dans la Torah : « C’est pourquoi l’homme abandonne son père et sa mère ; il s’unit à sa femme, et ils deviennent une seule chair. » (Béréchit 2,24)
L’homme est souvent persuadé d’être attaché à son épouse ; dès lors, quel est le rapport entre son attachement à ses parents, ou du moins, à sa mère ?
Mais la Torah dévoile que pour s’attacher à sa femme, il y a une condition : qu’il « abandonne son père et sa mère », c’est alors seulement qu’il « s’unit à sa femme et ils deviennent une seule chair ». Or, tant qu’il vit avec le sentiment que ses parents continuent à occuper une place centrale dans la gestion de sa vie, il ne s’attachera jamais à son épouse !
L’idée n’est pas d’affirmer que l’homme marié est dispensé d’honorer ses parents, mais il doit établir une distinction entre le fait de les honorer, donc de leur accorder le respect qui leur est dû, et le fait de se séparer d’eux pour « vaquer librement à son intérieur », comme le dit la Torah (Dévarim 24,5).
Ce principe inclut la protection de son épouse et bien entendu, une solide communication qui transcende toutes les autres relations. Ceci peut s’exprimer par des expériences et activités en commun, une conversation agréable, des compliments et encouragements, une oreille attentive et un lien affectif solide.
Extrait tiré du livre “Le Guide du mariage heureux”, de Rav Zamir Cohen, disponible sur hidabroot shops.
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