Alors que les médecins avaient diagnostiqué une malformation cardiaque et un retard mental, ce bébé est venu au monde en parfaite santé.
Il y a trois mois, lors d’une visite de routine, les médecins ont affirmé à Sharon et Roy que leur bébé naîtrait avec une grave malformation cardiaque et un retard mental, et qu’il ne vivrait probablement pas plus de deux ou trois ans. Compte tenu de l’état de santé de leur bébé, ils leur ont recommandé de pratiquer un avortement.
Sharon et Roy, déjà parents d’un enfant de trois ans en parfaite santé, étaient en proie à un terrible dilemme. “Nous ne savions vraiment pas quoi faire”, à confié Sharon lors d’une interview sur News 2. “Nous changions régulièrement d’avis.”
Tous les médecins s’accordaient à dire que le bébé souffrait d’un problème cardiaque, plus ou moins grave. Après de longues délibérations, Sharon et Roy ont finalement pris une décision courageuse. “Il était très difficile pour nous de renoncer à ce bébé, ont-ils avoué. Cela nous semblait trop cruel de mettre un terme à cette grossesse.”
Trois jours après la naissance, l’histoire a pris une tournure surprenante : contre toute attente, le bébé est né en parfaite santé ! La petite fille n’a pas encore de prénom, mais son cœur fonctionne à merveille. Ses parents ont du mal à réalisé le miracle dont ils ont bénéficié.
Il est important de rappeler que la médecine n’est pas une science exacte, et il peut arriver que de telles erreurs se produisent. “Les parents qui décident d’interrompre une grossesse doivent absolument prendre en compte le fait qu’il est très rare que le diagnostic établi soit fiable à 100%, et il est très possible que les médecins se soient trompés”, a déclaré le professeur Daniel Seidman, gynécologue de l’unité FIV de l’hôpital Assuta. Il a ajouté qu'”il arrive bien souvent que des bébés que l’on diagnostique avec de lourdes anomalies in-utéro, naissent avec des problèmes bien moins graves que prévu. “
Ami Barber, directeur général de l’association Sidour Halev, affirme avoir l’intention de demander au ministre de la Santé Litzman de promouvoir une loi selon laquelle, la véracité du diagnostic établi par le gynécologue sera vérifiée après l’avortement.
Le pourcentage d’avortements pratiqués en Israël est plus élevé que dans la plupart des pays occidentaux. Les parents qui reçoivent un diagnostic difficile de leur gynécologue, ainsi qu’une recommandation formelle pour une interruption volontaire de grossesse (IVG), peuvent retenir un message d’espoir de l’histoire de Sharon et Roy, qui aurait pu se terminer complètement différemment.
Vous envisagez d’avorter ? Vous connaissez quelqu’un dans cette situation ?
Chère maman, nous sommes là pour vous aider : donnez une autre chance à votre enfant, ne mettez pas un terme à sa vie.
N’hésitez pas à contacter le département IMA – Assistance, conseil et orientation GRATUITS pour les femmes qui envisagent une IVG ou un avortement: Tél. 073-2221333 ou 052-9551591. Email kalina@htv.co.il
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