Doit-il correspondre parfaitement à mes critères, ou suffit-il qu’il ait bon coeur ? Voici quelques conseils pour vous aider à faire le bon choix.
Lorsque je rencontre un jeune homme dans le cadre d’un Chidoukh, dois-je m’assurer qu’il correspond bien aux critères que je m’étais fixé, de manière à ce que nous vivions sereinement après le mariage, ou suffit-il qu’il ait un bon coeur et de bonnes Midot ?
Lorsque vous êtes en Chidoukh avec un garçon, vous devez vérifier trois points principaux :
1 – Partagez-vous la même vision des choses ? Avez-vous la même philosophie de vie ?
2 – Votre discussion est-elle fluide ? Sentez-vous un certain feeling entre vous ?
3 – Il n’y pas de répulsion physique, psychologique ou spirituelle (Midot) entre vous.
Si ces trois critères sont validés, cela signifie que vous pouvez correspondre l’un avec l’autre, et qu’en vous investissant tous les deux dans votre couple, vous y ferez régner l’amour et la paix.
Parce que le but du mariage est de grandir et se transcender, en nous adaptant à notre partenaire, sans se focaliser sur notre ego. Lorsque nous adoptons cette attitude positive, nous multiplions les efforts pour nous adapter à notre conjoint, en cherchant à le satisfaire et à garantir son bien-être.
L’amour ne se construit qu’à travers le don. Plus vous donnerez sans rien attendre en retour, plus vous vous attacherez à votre époux(-se). Vous devez apprendre à connaître votre conjoint au point de percevoir ses sentiments et son état d’esprit, sans qu’il ait besoin de les exprimer.
Cependant, si vous cherchez à trouver un partenaire correspondant autant que possible à vos critères, il se peut que vous le trouviez et que vous entreteniez une relation agréable avec lui (ou avec elle), mais cela ne peut aboutir à un véritable amour.
Pourquoi ? Supposons que la jeune fille apprécie la beauté, l’intelligence et la gentillesse de son élu. S’il s’avère qu’elle découvre par la suite qu’il lui manque l’un des critères faisant partie de sa longue liste, elle sera très déçue et en colère contre lui, et l’amour qu’elle éprouvait jusque là pour lui s’estompera jusqu’à disparaître totalement. Il en est de même si, Has Vechalom, son époux tombe malade, ou devient subitement invalide. Puisqu’il ne correspond plus à ses attentes, il y a peu de chance qu’elle reste auprès de lui et le soutienne.
Il est donc primordial que les époux installent entre eux un amour véritable et inconditionnel. Car dès lors qu’un homme se marie, il est de son devoir d’œuvrer afin de fonder un foyer d’amour, de paix, de respect mutuel, de générosité et de bonheur.
Rav Daniel Penehsov, adaptation française Elisheva Uzan