Jacob sortit de Beer Cheva, sur les conseils de Rivka, sa mère, afin d’échapper à Esav, se dirigeant vers Haran ou demeurait son oncle Laban frère de Rivka.
Rachi explique que Jacob alla étudier chez Ever, arrière petit fils de Noa’h, pendant quatorze ans et seulement ensuite se rendit à Haran. Il estimait indispensable de s’imprégner de l’esprit des études sacrées avant d’affronter un entourage idolâtre dans un pays étranger ou l’attendaient de nombreuses tentations et les plus graves dangers moraux et spirituels.
Il passa à Beer Chéva, ville importante dans la mission historique d’Avraham et d’Its’hak, afin de se recueillir avant de partir à l’étranger pour y fonder son foyer et y commencer une nouvelle existence.
Jacob atteignit l’endroit, mais c’est bien l’endroit connu qui est nommé ailleurs Mont Moriah. C’est là que Jacob a institué la prière du soir, “Arvit”.
C’est dans le traité “Bera’hot” qu’est rapportée la tradition que Avraham a institué la prière du matin et que celle de l’aprés midi l’a été par Its’hak.
Jacob s’endormit sur un oreillet de pierre faite de l’union de douze petites pierres, il réva d’une échelle qui s’élevait de la terre jusqu’au ciel et des anges montaient et descendaient.
Maïmonide cite un passage du Midrach Tanhouma, indiquant que l’échelle comportait quatre degrés qui correspondent aux quatre stades que la pensée doit franchir pour parvenir jusqu’à D…
Le monde terrestre, le monde des perceptions et de l’expérience d’ou émane la connaissance, et l’échelle atteignait le ciel; la connaissance progresse à partir du monde sensible vers le monde des êtres saints et de l’évolution spirituelle, but de la connaissance et de la prière.
C’est l’histoire de chacun de nous, du matin jusqu’au soir.
Le respect des parents que l’on doit quitter un jour pour fonder sa propre famille, l’étude de la Torah afin de s’armer contre le mauvais penchant par de bonnes midot, les trois prières journalières afin de remercier D… pour tous ses bienfaits à notre égard, tout ce qui est indispensable à l’élévation spirituelle de l’âme juive.
Y. Tsadok
Pour l’élévation de l’âme de Marie Miriam bat Messaouda, de Avraham ben Ventura et de Meir ben Berta.